Nécropole nationale française de Compiègne-Royallieu
Compiègne

Nécropole nationale française de Compiègne-Royallieu

Type d'équipement : Lieux de mémoire
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La nécropole militaire nationale de Compiègne est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.


Dès le 11 novembre 1914, à seulement 15 km des premières tranchées, Compiègne devient une ville-hôpital, qui a joué un rôle majeur pendant le conflit, notamment du point de vue des avancées médicales dans le traitement des blessures de guerre. Entre 1914 et 1918, pas moins de 26 hôpitaux temporaires fonctionnent dans la ville et sa périphérie.


C’est en janvier 1917 que le conseil municipal compiégnois sollicite les autorités militaires et sanitaires, pour créer un cimetière militaire. Jusqu’alors, les soldats décédés dans les hôpitaux de la ville étaient inhumés dans les cimetières communaux. Les soldats, qui y sont enterrés, sont morts des suites de leurs blessures, mais aussi de maladies. Ils appartiennent pour la plupart aux troupes coloniales.


On constate la présence de nombreuses sépultures de soldats des anciennes colonies françaises (Mali, Côte d’Ivoire, Algérie, Tunisie) ou d’un actuel département d’outre-mer (Martinique). De plus, la présence de 367 tombes musulmanes témoigne du respect de la religion des défunts lors des inhumations de la Grande guerre.


Elle contient 3.257 corps dont 264 en ossuaires. On y trouve également les tombes de 81 Britanniques (dont 26 n'ont pu être identifiés), 11 Russes, 1 Belge (décédé le 21 juillet 1917), 1 Allemand (dans un des ossuaires) et 3 Français tués au cours de la Seconde Guerre mondiale.


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